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lundi 30 septembre 2013

Un autre poème de Benoît


Le chant des sirènes


C’est le grand beau temps
Le navire amical trace sa route dans une mer d’huile, d’aquarelle et d’acrylique,
Accompagné de dauphins bleus

Le zéphyr se lève
Les sirènes s’éveillent, rient, s’échauffent la voix
Elle jouent et plaisantent avec les marins,
Lesquels manœuvrent le bateau depuis ses différents postes avec amour et aisance.
La sainte-barbe où sont les ocres, le charbon, la céruse et le vert de gris.
Le carré des pastels et des fusains
Le passavant des peintres, celui des dessinateurs.
La hune ou de douces chansons bercent la mer
La guitare à califourchon sur le bout-dehors

Mais l’aquilin se déchaine
Les sirènes crient leur terrible joie
Les marins gardent le cap : la confiance, la sérénité
Ils restent en contact, se parlent, s’écoutent.
Ils sont calmes

Et les sirènes s’enhardissent
Loin de disperser leurs chants, les vents les rassemblent,
Et les amplifient. Elles hurlent, se déchaînent.

Les marin sont déboussolés
Ils n’entendent plus les voix de la dignité et de la raison
Ils ne trouvent plus le nord de la paix et de la sagesse
Il sont sourds
Ils crient leur stress, cherchent à dompter celui de l’autre marin.
Le vacarme est terrible : la tempête

Et le navire est désemparé
Il louvoie, tangue et dérive de tout les cotés ensemble.
Les cris des sirènes et des marins couvrent celui des paquets de mer que le navire embarque

Las !
Le vaisseau se fracasse sur les écueils de la tête cassée
Il sombre dans la fatigue et le désarroi

Les naufragés espèrent une terre hospitalière
Ils nagent dans les courants souterrains ou aériens

Il existe de nombreuses îles accueillantes et sereines dans la grande mer



                            Benoît Patris de Breuil


Je n’écris que si je suis en pleine forme. Sinon j’ai l’impression de ne plus aimer ça.
Écrire ce poème m’a fait beaucoup rire, alors que je croyais que ça serait difficile.

dimanche 29 septembre 2013

Un nouveau poème de Benoît

Voulez-vous passer à table ?


Koulibiak
Œufs à la mornay
Plum pudding
Crème anglaise
Rissoles
Tarte Tatin
Pain de thon
Quatre quart
Thé Brun
Gigot d’agneau
Poulet rôti
Steak frites
Aspic de pommes
Soufflé au fromage
Salade niçoise
Tomates farcies
Pommes de terres paysannes

Plus de convives que d’apôtres
Une table large comme un fleuve
Une nappe presque jusqu’à terre
CD, FG Des couverts comme les doigts des mains
Rince doigts, porte couteaux, rivières
Quatre vins différends
- Qui est-ce qui découpe le gigot ?

Calamars à l’encre
Filets de dorades
Darnes de thon
Sardines grillées
Choux de Bruxelles
Épinards en branches
Poulet au curry
Œuf en gelée
Scarole, mâche, batavia
Endives au jambon
Melon au porto
Quenelles de brochet
Vacherin
Charlotte aux framboises

Plus de convives que d’apôtres
Une table large comme un fleuve
Une nappe presque jusqu’à terre
CD, FG Des couverts comme les doigts des mains
Rince doigts, porte couteaux, rivières
Quatre vins différends
- Qui est-ce qui découpe le gigot ?


Benoît Patris de Breuil

mardi 24 septembre 2013

Un autre poème de Benoît


Cette fois-ci j'ai été inspiré par les ateliers peintures des GEM



L’atelier



Jour de labeur et de fantaisie.
Temps si rare et si court,
Ou se retrouve les gemmeurs
Habitués et amateurs.
Les audacieux agrafent des toiles, les autres détachent un Canson.
Les uns n’ont jamais cessé de dessiner depuis leur 4 ans, les autres
Ont du mal à commencer.
Le silence est d’or
Concentration, camaraderie

Le crayon est aride et la couleur est gaie

Le pastel poudroie, se répand au sol.
Quel plaisir d’étaler cette matière avec les doigts !
L’effet qui en résulte : mollesse des aplats légèrement dégradés.

La peinture est épaisse : secouez-là !
Le pinceau crisse sur le papier : trop sec !
Les sujets me manquent. La couleur occupe toute mon œuvre.
Lumière des jaunes qui éclaircissent les fonds,
Allégresse des rouges qui réveillent nos sens,
Délicatesse des blancs qui reposent le regard.

La richesse ici est grande :
Les semis de fleurs, les carreaux, les arabesques,
Parent les fonds soigneusement préparés.
Les extra terrestres, les pokemons, les pancartes farfelues dansent la passion,
L’inspiration et la patience, entrainant dans leur ronde
Des femmes nues girondes et amoureuses.
Les toiles s’empilent en hauteur, les dessins glissent par terre.

Angoisse de la feuille blanche
Détermination du geste
Étonnement devant les compliments
Fierté ou désintérêt devant le résultat
L’artiste qui apparaît. Lentement.



                                    Benoît Patris de Breuil

dimanche 1 septembre 2013

Une vielle photo de moi

J'ai eu envie de publier cette vieille photo de moi (en 1979!)
C'est la première fois que je publie une photo !

J'ai 22 ans, c'est à une soirée organisée par mes parents pour ma sœur.
La photo à été prise par un ami de la famille qui avait une chambre noire.
C'est moi qui ai développé et tiré cette photo !


Benoît Patris de Breuil